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L'environnement global de l'abeille tue de plus en plus cet insecte indispensable à la pollinisation d'une partie de notre alimentation et à la biodiversité. Face à ce constat, nous souhaitons trouver des solutions pour renforcer sa santé pour qu'elle meure moins l'hiver malgré un environnement qui lui est de plus en plus défavorable.

“Avec un taux de près de 30%, la mortalité constatée, l'une des plus élevées d'Europe, constitue une réalité inacceptable contre laquelle tout doit être mis en oeuvre.”
François Gerster - Responsable du plan de développement de l'apiculture - Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
17 janvier 2015

L'environnement global de l'abeille tue de plus en plus cet insecte indispensable à la pollinisation d'une partie de notre alimentation et à la biodiversité.

Plutôt que de chercher ce qui la tue ou encore chercher à tuer ses parasites, nous voulons trouver des solutions pour renforcer sa santé globale, son énergie, sa vigueur pour augmenter sa durée de vie afin qu'elle meure moins l'hiver malgré un environnement qui lui est de plus en plus défavorable.

État des lieux

L'abeille réalise la pollinisation de plus d'un tiers de notre alimentation et 80% de la nature. Son importance n'est plus à démontrer.

Cependant, ces dernières années, une importante augmentation de la mortalité des populations d'abeilles a été constatée. Alors que les mortalités hivernales d'abeilles n'étaient que de moins de 10% avant les années 2000, elles sont passées en quelques années à 30% du cheptel, comme l'ont montré les études de l'ITSAP, ou encore celles de Jacques Freney.

Les causes sont multifactorielles et rendent difficile leur mise en évidence. Cependant, 3 groupes de facteurs ont été répertoriés :

  • Les bio-agresseurs :
    • varroa destructor : vecteur de virus, il affaiblit les défenses immunitaires et l'état physiologique de l'abeille
    • Nosema Ceranae : réduit la durée de vie des abeilles et perturbe l'organisation de la colonie
    • Frelon asiatique (vespa velutina) : perturbe le butinage pré-hivernal
  • Les contaminants :
    • Pesticides : un problème alarmant ces dernières années avec l'arrivée d'insecticides neurotoxiques d'enrobage des semences : les néonicotinoïdes. Ces derniers tuent les abeilles l'hiver à de très faibles doses
    • Pollution chimique : dégradation de l'environnement des abeilles
  • Les ressources alimentaires :
    • Paysage agricole : irrégularité d'abondance (disparition des haies) et baisse de la diversité (qualité nutritionnelle). Ceci influe sur la survie des abeilles et leur capacité à résister à d'autres facteurs de stress
    • Climat : impact sur la ressource alimentaire des abeilles

Des chercheurs du monde entier ont travaillé sur les facteurs du milieu abaissant l'immunité de l'abeille. En France, ce sont principalement l'équipe d'Yves Le Conte (INRA) ainsi que celle d'Axel de Courtye (ITSAP, INRA et ACTA) qui ont réalisé ce travail.

Par exemple, les études menées par l'équipe d'Yves Le Conte de l'INRA montrent que les pesticides et en particulier les insecticides néonicotinoïdes diminuent le système immunitaire des abeilles. Elles ne sont plus capables de combattre leurs maladies. La synergie entre les contaminants et les bio-agresseurs est importante et la mortalité hivernale augmente fortement.

De même, l'équipe de Francis Roy de l'université de Aarhus au Danemark, a montré que les varroas (qui se nourrissent de l'hémolymphe des larves et des abeilles) peuvent entraîner entre autre un affaiblissement important des abeilles (baisse de l'espérance de vie), une prédisposition accrue aux maladies ainsi qu'une propagation des virus et bactéries et une baisse de l'immunité.

Les pertes de ruches sont devenues extrêmement fortes et fluctuantes suivant les années, comme l'a montré le centre de recherche apicole Suisse avec des mortalités entre 12 et 26% du cheptel Suisse entre 2007 et 2014.

Le caractère alarmant de la situation implique l'urgence d'investiguer et de chercher des solutions. Bien des travaux sont menés sur les alternatives aux pesticides en agriculture afin de moins impacter la faune environnante mais peu sur l'amélioration de l'immunité des abeilles afin de supporter les causes de mortalité citées précédemment.

Suite à la sollicitation des apiculteurs professionnels drômois via agribiodrôme pour trouver des solutions aux hécatombes ayant lieues dans leurs ruchers, l'équipe de recherche de Tellus & Cérès souhaite débuter des recherches sur le renforcement du système immunitaire de l'abeille et sa vigueur.

Orientation des recherches sur l'amélioration de l'immunité de l'abeille et sa vigueur

En effet, partant du constat que les abeilles voient leur système immunitaire fortement affaibli, tant par les contaminants, les bio-agresseurs et le problème des ressources alimentaires, nous souhaitons chercher des moyens pour renforcer la santé de l'abeille. Nous souhaitons en particulier stimuler ses défenses naturelles, augmenter son énergie et sa durée de vie pour qu'elles aient plus de chance de survie, dans un milieu qui est ce qu'il est et ceci à l'aide de préparations naturelles.

Fort de l'expérience d'Éric Petiot, nous allons procéder selon les mêmes méthodes scientifiques que celles qui ont permis de mettre au point les protocoles et les modes préparatoires efficaces pour soigner les plantes par les plantes. Les modes préparatoires seront réalisés au travers des infusions, décoctions et huiles essentielles, à des températures différentes afin d'aller chercher des métabolites secondaires.

D'autres principes actifs vont être expérimentés comme les flavonoïdes de la propolis, certains champignons déjà connus pour leurs effets anti-viraux. Mais aussi différentes souches de micro-organismes déjà connus pour renforcer la résistance des plantes et de l'homme.

Comme outils de diagnostic, nous allons utiliser des outils qui ont permis de mettre en évidence une nette amélioration de l'immunité chez l'humain et qui sont adaptables à l'insecte : un GDV (Gas Discharge Visualisation) et un Experimental Life-Energy Field Meter. Le GDV est un appareil maintenant utilisé dans certains hopitaux (principalement en Russie) et chez certains médecins pour améliorer la santé des humains. Il est adaptable à l'insecte.

Ces 2 appareils devraient nous permettre de déterminer les plantes, micro-organismes et minéraux adéquates, les modes préparatoires, les doses à appliquer ainsi que les modes d'application.

Partenariat

Suite à la sollicitation d'agribiodrôme, nous avons mis en place un partenariat avec cette structure de coordination et de développement de l'agriculture biologique dans la Drôme. Ce partenariat nous permettra de mettre en place la 2e phase du projet de recherche : les tests à grande échelle.

Mise à disposition des résultats

Nous souhaitons mettre dans le domaine public les résultats de nos recherches et former les apiculteurs amateurs et professionnels pour qu'ils puissent en toute autonomie réaliser les soins aux abeilles pour renforcer leur système immunitaire et leur vigueur.

Partenaires techniques

Éric Petiot

Eric Petiot

Élaboration des protocoles expérimentaux

Formateur et technicien en agriculture naturelle depuis 1999 et expérimentateur depuis 1990 sur la thématique des plantes pour soigner les plantes, il a pu sous forme de partenariats avec des centres de recherches élaborer bons nombres de techniques à la portée des agriculteurs. Son parcours multiple et sa connaissance en biochimie végétale lui ont permis de collaborer avec des chercheurs au niveau international aussi bien pour la vigne, les arbres fruitiers, urbains, le maraîchage et les céréaliers. L’objectif réel est de développer une approche respectueuse pour l’environnement tout en répondant aux besoins réels des agriculteurs en terme d’efficacité.

Il retransmet également ses résultats et connaissances du soin naturel aux plantes, mises dans le domaine public, par le bais de formations pour les amateurs et les professionnels dans des centres de formation et des chambres d'agriculture. Il a également écrit différents livres sur cette thématique :

  • Purin d'ortie et compagnie (collaboration) publié à plus de 100000 exemplaires – Éditions de Terran
  • Le soin naturel aux arbres – Éditions de Terran
  • Les huiles essentielles et végétales pour soigner les plantes – Éditions de Terran
  • L'agriculture énergétique - Éditions de Terran

Guillaume Fontaine

Guillaume Fontaine

Soins aux abeilles, mise en place des protocoles expérimentaux

De formation universitaire en physique fondamentale et astrophysique puis en informatique, il a été enseignant à l'université de Grenoble.

Il s'est reconverti en apiculture et production de semences en biologique qu'il enseigne actuellement auprès des amateurs et des professionnels dans des centres de formation et des chambres d'agriculture. Par l'enseignement et la recherche, il souhaite promouvoir l'évolution de l'agriculture vers une agriculture d'avant garde, efficace, moins gourmande en énergie et respectueuse de l'environnement.

Agribiodrôme

agribiodrôme

Tests à grande échelle auprès de ses adhérents apiculteurs professionnels.

Née en 1987, l’association Agribiodrôme coordonne et développe l’agriculture en Drôme. Au delà du respect de l’environnement et du consommateur, elle vise une agriculture biologique prenant en compte les principes de commerce équitable et de proximité. Grace au soutien de ses adhérents, d’administrateurs engagés, de porte-parole ambitieux et d’une équipe professionnelle et dynamique, elle est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et des acteurs du développement agricole en Drôme.

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Guillaume FontaineMiel Guillaume FontaineGuillaume Fontaine offre 5% de la vente de l'ensemble de son miel en temps de travail pour faire avancer plus rapidement la recherche.

Planning prévisionnel

Début de la recherche (établissement des premiers modes préparatoires) Début de la recherche de financement 2016
Test des premiers protocoles Il nous manque 10000€ pour acheter le GDV Été 2017
Mise à disposition des premiers protocoles Il nous manque 10000€ pour acheter le GDV 2018
Retour des tests et peaufinage des protocoles Il nous manque 10000€ pour acheter le GDV 2018 et 2019
Mise à disposition dans le domaine publique des résultats et début de formation des apiculteurs Il nous manque 10000€ pour acheter le GDV 2020